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Crédit : John Duquoc

Un patrimoine étonnant

L’épave du cargo « Le Présidente Viera »

Après l’échouage du « Président Viera », dans la nuit du 18 au 19 novembre 1916, le sable a dissimulé l'épave au regard des Oléronais jusqu’à ce que l’érosion, qui a commencé à la fin des années 60, le découvre à nouveau. Sa présence sur la plage de la Giraudière est la conséquence d’une tempête qui dura plusieurs jours sur les côtes ouest de l'île. Malgré le mauvais temps, l’équipage, composé de 25 hommes, a pu être sauvé. Les uns par leurs propres moyens, les autres par un « va et vient » établi entre le bateau et la rive.
Le vapeur américain originaire de Montevidéo en Uruguay, venait de New-York et se rendait à destination de Bordeaux. De 3000 tonnes environ, il était chargé de tabac, vêtements et matériel de guerre. La cargaison a été déchargée durant plusieurs semaines par la Compagnie Française des travaux sous-marins, aidée par des prisonniers de guerre allemands. Le navire, quant à lui, n'avait pu être sauvé. Sous l’attaque violente de l’océan, la coque se fendit en deux et il s’enfonça de quatre mètres dans le sable. Quelques décennies plus tard, sorti de son cercueil de sable, l’oxydation le détériore rapidement. Le vapeur se disloque morceau par morceau. Bientôt, il disparaîtra à tout jamais.

Le sanatorium, le centre héliomarin

En 1894, l’œuvre des Hôpitaux Marins pour enfants décida de la création du sanatorium, inauguré en 1896 par le Président de la République, Félix Faure. Jusqu’en 1941, il s’équipa, se perfectionna et s’agrandit. Toutes les manifestations extrapulmonaires de la tuberculose, le rachitisme et les affections rhinopharyngées y étaient traitées.
Dévasté en 1941, l’établissement rouvrit en 1948 pour accueillir une colonie sanitaire d’enfants puis devint une maison d’accueil et de repos pour jeunes filles. En 1953, l’établissement retrouva sa vocation sanitaire initiale. Dénommé Centre Héliomarin, il était reconnu comme prévent et non plus comme sanatorium. Suite à la loi du 31 décembre 1970, le centre Héliomarin fut reclassé en 1976 en centre de réadaptation fonctionnelle. Le centre fit également appel à l’Education nationale pour organiser un système scolaire adapté aux handicaps moteurs et intellectuels.
Le centre hélio-marin, établissement pluridisciplinaire, mélangeant les fonctions médicales, éducatives et rééducatives, est « un lieu unique, original et tourné vers l’avenir » car toujours prêt à s’adapter pour répondre aux problèmes posés.

Le foyer Lannelongue

Héritier du Préventorium, créé en 1922 par la ville de Paris pour ses enfants, il demeura le bien de la Capitale jusqu’en 1976, date à laquelle le département en devint propriétaire. Après avoir fermé en août 1988, il rouvrit en septembre, sous le nouveau nom de Centre Lannelongue, désormais spécialisé dans le traitement des adultes atteints d’insuffisance respiratoire. Parallèlement, le centre aménage un foyer pour adultes handicapés. Enfin, en novembre 1991, le secteur médical consacré aux problèmes respiratoires ferma ses portes. L’établissement ne conservant plus que sa fonction d’accueil des adultes polyhandicapés, il a perdu son statut de « centre » pour devenir le Foyer Lannelongue. Il est aujourd’hui doté de quelques lits réservés aux personnes souffrant de traumatisme crânien.

L’aérium Montplaisir

L’enfance coopérative, créée en 1920, étai une œuvre sociale de la Coopération Française. L’aérium a été construit en plusieurs étapes, depuis 1924 environ. C’est l’établissement le plus modeste car c’est le premier qui fut édifié. L’ensemble de la construction est en rapport avec le caractère de la région.
Cet établissement, actuellement disparu, se situait à l’emplacement du village Relais Soleil Arc-en-Ciel, allée Monplaisir.